2 décembre 2013

en instantané


La forêt ballotée derrière la fenêtre et le train qui coule, sourd et régulier. Les montagnes et les creux et les vagues, un peu de blanc saupoudré par dessus. Ta tête qui se balance comme la quille d'un bilboquet. Avant. Arrière. Avant. Arrière. Ta tête qui se cale enfin dans ta main. Ta main posée sur ton bras posé sur ton coude posé sur l'accoudoir. L'accoudoir qui gigote derrière la fenêtre. La fenêtre qui encadre la forêt endormie de neige, qui recule en ballotant.
Tu t'en fous, tu dors la bouche ouverte.

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